DNSEP Design objet & espace 2023 : Claire Diblanc
À la suite de l’écriture de mon mémoire de 4e année, j’ai eu l’envie de prolonger ma réflexion. Ce dernier s’intitule Tisser le maillage vert urbain et prend la forme d’un état des lieux des éléments qui composent le tissu végétal urbain.Je m’interroge alors sur cette faune sauvage qui vit parmi nous, grandissante, mais fragile. Quels sont les outils informatifs qui peuvent permettre de sensibiliser à la question de la faune et de la flore dans l’espace urbain et nous amener à revoir nos modalités actuelles de conception de l’espace ?
Mon projet se développe autour de la création d’un dispositif qui donne les outils pour comprendre les enjeux du territoire urbain de demain et envisager la ville comme un réseau d’espaces partagés entre les différents êtres vivants qui l’habitent.Dans cette optique, je suis partie à la rencontre de la ville pour réaliser un reportage photographique me permettant d’identifier les typologies de végétation où se développent la flore et la faune. Les espaces d’accueil sont en effet nombreux et peuvent contribuer au développement et au maintien de la biodiversité en milieu urbain, et offrir un refuge à certaines espèces. J’ai décidé de m’intéresser plus précisément à la typologie de la friche pour mon dispositif pédagogique au travers duquel sont racontées les évolutions possibles de la vie d’une friche : la transition, de l’usage à l’abandon et de l’abandon à l’usage.
L’atelier s’articule autour de la construction de quatre paysages faisant écho aux phases de transition de la friche. Ces espaces délaissés sont en constante évolution. Les friches entrent dans cette cyclicité perpétuelle qui leurs sont propres et ouvrent le champ des possibles. Elles permettent aussi de fantasmer – voire de concrétiser – de nouvelles utopies urbaines, à l’encontre du système actuel qui n’est plus durable.