Escales sonores 2014
Recherches pour la diffusion de compositions musicales contemporaines dans un Parc.
Apolline Muet, Nid sonore
Le nid d’abeille sauvage a proposé deux directions de projets : une inspiration formelle, de systèmes de diffusion imitant l’implantation sur les arbres des ruches naturelle ; une seconde proposition où le spectateur s’approche de la forme abritant la diffusion comme les abeilles de leur rucher.
Audrey Large, Nuée
Une Nuée d’insectes, un envol, un murmure. Un nuage, une masse légère flotte doucement dans le parc, accompagnant la déambulation du visiteur. Ici la nature s’identifie à la musique, les insectes se propagent a la manière des ondes sonores.
Le projet ne se veut pas illustratif mais évocateur : la multiplication de fines tiges de métal plantées en terre et peintes à certains endroits créent l’effet d’un nuage moucheté, cinétique, en apesanteur. L’accumulation de tiges métalliques et de végétaux crée un espace labyrinthique dans lequel on s’immerge.
Manon Ritaly, Monolithe
Le système sonore est intégré à l’intérieur d’un monolithe imposant, dans un coffrage en bois. En référence à 2001, l’Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick : une stèle. Mystique. La forme minimale et monumentale de 3m de haut intrigue le spectateur et l’attire.
L’ensemble est recouvert de planches de bois massif, préalablement sablées afin de faire
ressortir les veines et les nœuds, qui évoquent l’image de l’onde sonore ). La totalité du monolithe est ensuite brûlée au chalumeau.
L’opposition du végétal vivant dans le parc au bois mort du monolithe renforce l’énigme.
(enseignants : Patrick Nadeau, Sara Lubtchansky, Philippe Legoff)