MASTERCLASSE ART avec Antonio Contador, les 8 et 9 avril 2019
L’émergence de la notion de « communs » dans les années 1990 marque l’apparition de mouvements en quête de modèles économiques et sociétaux distincts de ceux dictés par le capitalisme dominant. La nature, mais aussi les connaissances et savoir-faire, deviennent l’objet de luttes pour une protection et une accessibilité sans droits de péages : ils sont des communs, des ressources partagées par des groupes d’individus dont le but est de faire perdurer et accroitre ces communs, au bénéfice de tous. Et l’art alors ? Quels outils critiques et collaboratifs peut-il développer pour contribuer à cette expérience de gestion partagée ? Les pratiques artistiques elles-mêmes, aussi variées soient-elles, peuvent-elles devenir des ressources à partager, à nourrir, à transmettre ?
Antonio Contador vit et travaille à Paris. Au début des années 90, il quitte Vitry-sur-Seine, où il est né en 1971, pour aller s’installer à Lisbonne. Docteur en arts plastiques et sociologue, il considère le travail artistique comme une pratique de recherche à part entière. D’abord portées sur les cultures urbaines et marginales, ses recherches se centrent désormais sur le désœuvrement des corps et du langage humains, ainsi que sur les limites de la pratique artistique. Ses thèmes principaux sont l’amour et l’argent. À la frontière entre les différents territoires d’artiste/curateur/auteur/théoricien, sa production a pu être montrée en France (Palais de Tokyo, Fondation d’entreprise Ricard, Fondation Calouste Gulbenkian, Villa Arson, entre autres) comme à l’étranger (Fondation Serralves à Porto, Wiels à Bruxelles, Musée de la République à Rio de Janeiro, Musée National d’Art Contemporain de Bucarest entre autres).
Voir le programme de la Masterclasse avec Myriam Lefkowitz (28 février 2019)
Les 8 et 9 avril 2019