Mémoires de recherche DNSEP Design Objet 2018
Célestine BRUN – Enquête d’affection
Alya ENNOURI – Tunisie : artisanat, design et conscience territoriale
Marine NUELLAS – Quel matériau pour la 6ème chaise de Marcel Breuer ?
Victor PILLET – Le design en Union Soviétique
Camille VENE – Où en est le designer avec la forme ?
Clément VIVIER – “Beyond the future »
Camille TOMEÏ – Les objets usés
Chloé KOWALKA – Monstres & design
Des récits originels du monde aux créatures issues des progrès technologiques et scientifiques, le monstre a sans cesse su se réinventer. Incarnant la démesure, il devient le reflet de l’inconnu, mettant un visage sur nos peurs les plus profondes et nous invitant à nous questionner sur nous-même. Pour l’artiste, il devient une source d’inspiration inépuisable, permettant de révéler les angoisses et paradoxalement les fantasmes de son époque.
Mais quel intérêt le monstre comme sujet et/ou objet revêt-il pour la pratique du design ? Peut on penser le monstre comme ingrédient du design ? Afin de répondre à ces questions, ce mémoire propose une traversée exploratoire dans l’univers du monstre lequel se plaît à osciller entre rêverie et inquiétante étrangeté.
Monstres et design : telle est l’équation proposée.
Elsa MACCARIO – Variations autour du devenir urbain
L’objectif de ce mémoire est de s’interroger sur les mesures d’amélioration actuelles du devenir urbain, et plus particulièrement celles privilégiant le confort et le développement durable.
D’une part, la notion d’amélioration est subjective, sa pertinence dépendra du sens qu’on lui donnera. Et d’autre part, nos exigences de confort ne semblent pas totalement compatibles avec l’impératif du développement durable.
Face à ce constat, nous avons tenté de comprendre comment construire par le design, mais aussi par l’urbanisme et l’architecture, une interface propice à une meilleure corrélation entre ces deux concepts, afin d’envisager un confort plus juste à la fois pour la société et pour l’environnement.
Lucas RAMOND – Du Pont
Nous vivons,
À partir de cet instant,
tout ce que nous allons vivre
sera enregistré, analysé, trié et emmagasiné.
Cela déterminera qui nous fûmes,
qui nous sommes et qui nous serons.
Prenons une pause nécessaire.
Regardons notre monde dans un autre sens,
comme après un saut périlleux.
Après le saut, c’est le sens.
Un sens qui a du sens.
Un sens qui ne doit plus être interdit.
Une vie remplie d’objets connectés.
Comment allons-nous œuvrer
en tant qu’individu au grand
objectif commun qu’est notre civilisation ?
Élevons-nous au-dessus de la marée montante,
cherchons des yeux le pont.
Empruntons-le.
Créons-en d’autres.
Iris SOLEIL – Réflexion pour une société « tendre »
Il est venu le temps de l’anthropocène, cette nouvelle ère géologique marquée par l’impact des actions de l’homme sur la nature. Elle résulte des changements de mode de vie, de production et de consommation.
Aujourd’hui, en tant que designers mais aussi en tant que citoyennes et citoyens, nous avons la conviction qu’une posture plus responsable envers notre environnement est nécessaire pour assurer la survie de notre planète Terre.
De notre capacité à contribuer activement à cette mutation vers un équilibre sociétal et environnemental, dépendra la survie de l’humanité.
Cet essai sur la société « tendre » est-il la vision d’un nouveau paradigme où le designer occupe une place prépondérante dans les changements à travailler à la manière du design. Ceci tout en restant plus que jamais à l’écoute.
Annaëlle TRAMAILLE – Nouveau souffle
Les actions citoyennes qui éclosent de toutes parts, démontrent un désir profond des hommes à vouloir faire évoluer notre société, quitte à déroger aux normes dictées. Donnant à voir divers modèles du faire ensemble, plus communs, plus unis et engagés, ces actions participatives laissent à penser qu’une autre manière d’agir, une autre manière de produire est de nos jours possible. Ce mémoire s’interroge alors, sur la manière dont la participation pourrait opérer et être intégrée à la pratique du design.
Tel un moyen nécessaire à mettre en oeuvre pour réunir et faire agir autour de projets communs, la participation serait-elle cependant suffisante pour opérer un véritable changement de paradigme?
Sa mise en oeuvre n’instaurerait-elle pas dès lors, une réorientation de la pratique du designer vers un design des comportements?