« Oh les beaux camions » floqués par les étudiant.e.s de l’ÉSAD, nov. 2022
Une exposition itinérante, à ciel ouvert...
« Oh les beaux camions » est né d’un partenariat entre l’ÉSAD de Reims, le Grand Reims et le groupe Suez.
En tout, 27 véhicules roulant au BioGNV (gaz naturel) – inaugurés lors de la présentation par le Grand Reims et la Ville de Reims de leur Plan de sobriété énergétique, le 30 sept. 2022 – ont été habillés par les étudiant.e.s de 3e année option Art (2021-2022).
Ce projet témoigne du soutien de l’établissement en faveur de la candidature de la Ville de Reims « Capitale européenne de la Culture en 2028 ».
Les camions circuleront dans la ville et son agglomération durant 3 ans.
Le podcast de l’émission de radio « Côté culture » France Bleu Champagne Ardenne (8 novembre) est à retrouver
ici.
Avec Paloma Jan et Vincent Ineichen, accompagnés par leur professeur Cécile Le Talec.
Les étudiant.e.s et leur projet :
Sacha BOUSQUET – VIES SILENCIEUSES OU MÉTAPHORE DE LA VIE QUOTIDIENNE
« Il s’agit d’une sculpture qui illustre une vérité vite oubliée : chaque jour des hommes et des femmes oeuvrent à préserver notre existence sur terre en collectant, recyclant et optimisant le traitement de nos déchets… »
Eva CHANOIR – POÈME NOMADE
« Enfants, on nous apprend à dessiner des lettres et non à écrire. Dans ce projet, j’ai souhaité décomposer un poème de Mallarmé pour en faire une nouvelle composition. Dans l’espace de l’image, un vers du poème est ainsi révélé, mais les mots prennent aussi une autre forme… Mon but est de faire circuler la poésie dans la ville. »
Youna DACHER – LA COLONNE SANS FIN
« J’ai empilé des vases « récupérés » pour construire une sculpture qui expose, dans l’espace urbain, sa fragilité. Un jeu d’assemblages se révèle à nos yeux dans une recherche d’équilibre complexe, inattendu et en mouvement. »
Isaac Elbaz – MERCI
« En entrant pour la première fois dans les locaux de Suez, j’ai été touché par les messages de remerciements placardés sur les murs. J’ai utilisé ces messages qui ont été écrits durant le confinement. Ces messages numérisés ont été la matière pour créer de multiples compositions. J’aimerais que les personnes qui ont adressé ces mots et dessins aux ripeurs puissent les revoir sur l’un des camions circulant dans leur quartier. »
Lou Favreau – FAÇADES
« La routine nous rend aveugle devant notre environnement quotidien. J’aimerais voir les pierres bouger et les façades se déplacer, la cathédrale venir me saluer quand je rentre me coucher. J’aimerais imaginer les ripeurs à chaque virée se demander devant quel édifice ils vont travailler… »
Clara-Louise HOFFSAES – PAYSAGES
« Ici, la main dessine une forme qui survit à l’épreuve du temps. Un tronc immémorial s’alanguit sous nos yeux. »
Vincent INEICHEN – L’AIR DU TEMPS ET CRISTAUX
« Il y a dans les zones industrielles une intemporalité manifeste. Il y a parfois des objets qui brillent et qui s’effacent rapidement dans le paysage urbain. Deux structures sont présentes, proches et éloignées à la fois. Cristaux et humus sont tous deux chaotiques et ordonnés. Le beau et le repoussant peuvent émerveiller en fonction du regard que l’on porte sur eux. Ainsi vivent les bijoutiers et les ripeurs… »
Hugo TITELEIN – VOIES
« J’ai retracé les axes de plusieurs quartiers de Reims, d’Orgeval à Croix-Rouge, de Wilson à avenue de Laon, en passant par le centre-ville. J’ai créé des « chimères » en superposant des morceaux de plans de quartiers, afin de juxtaposer quartiers chics et populaires, de la périphérie vers le centre… Il faut voir ici une métaphore de l’énergie de la ville et de ceux qui y travaillent et la façonnent. »