« Être à l’écoute d’un design graphique où le temps et la musicalité de la page forment un tout, c’est être attentif aux espaces et à leurs incarnations. »
« La musique me sert de support pour penser le temps et la durée d’actes performatifs en design graphique. Le 17 juin 2024, de 11h30 à 11h50, je performais mon diplôme à l’aide d’une partition. Cette dernière, dont le contenu mis en page empruntait les formes des compositions musicales et des architectures de pages de texte, me permettait d’organiser un parcours entre différents projets à la manière d’un laboratoire exposé. On y découvrait des expérimentations, des anecdotes, des échanges, des partitions, et enfin un script qui, une fois la présentation terminée, s’imprimait sur quelques pages transcrivant les 20 minutes d’enregistrement de la performance. Cet objet constituait un support de travail et la trace d’un événement passé.
Il s’agissait, à la façon d’une fugue musicale, de travailler sur le temps, ses fantômes, et de questionner les changements de fonction de ces objets « reproductibles » une fois l’événement passé. »





