Journées d’étude « Vivacités écologiques », les 1er et 21 mars 2023
Co-organisées par l’École Supérieure d’Art et de Design (ÉSAD) de Reims et le département Arts de l’École nationale supérieure de paysage de Versailles- Marseille (ENSPV-M), ces deux journées d’étude se dérouleront le 1er mars à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille puis le 21 mars au Manège de Reims. Elles sont portées par le programme de recherche du Master Art de l’ÉSAD de Reims EKES (EarthKeeping EarthShaking) dirigé par Rozenn Canevet, professeure en histoire et théories de l’art. Elles s’inscrivent dans la continuité des journées d’étude « Écoféminime(s) et art contemporain » (2021) et « Sonder la terre » (2022).
Pour sa troisième année d’existence, le programme de recherche en art et sciences sociales EKES (EarthKeeping EarthShaking) concentrera ses travaux de recherche autour d’une pensée de la « vivacité écologique » au regard de l’art contemporain.
Si une plante vivace confond son énergie dans le fait d’éclore et de subsister alors même qu’on la pensait disparue, nous considèrerons ce caractère vivace comme une nécessité, une vivacité écologique. Car cette vivacité devient condition à la vie, à une vie qui se renouvelle, se régénère, se renforce dans un contexte environnemental qui a contrario se traduit par l’appauvrissement des écosystèmes, du vivant, des ressources indispensables à la vie des plantes comme à la vie humaine.
Si une plante vivace confond son énergie dans le fait de sortir et ressortir de terre, année après année, saison après saison, nous nous demanderons comment l’humain·e pourrait s’assurer de sa durabilité, conditionnée, nous semble-t-il, au renouvellement de tous les écosystèmes vivants qui l’environnent.
Le troisième opus d’EKES « Vivacités écologiques » s’intéressera ainsi particulièrement aux formes d’expressions par l’art contemporain qui favorisent ces vivacités écologiques dans un contexte d’urgence climatique : déplacements, errances, tentatives, énergies, fulgurances.