Diplôme Design Objet-Espace 2014 : Maud Laurent
La lumière naturelle qui nous entoure est perpétuellement en mouvement, c’est une source qui se déplace lentement dans l’espace, de l’horizon au zénith, et qui ne cesse de varier d’intensité, de flux lumineux en fonction de différents éléments extérieurs. Ce sont parfois les nuages, parfois le paysage montagneux ou urbain. A travers trois objets, j’ai essayé de retranscrire la perception de ces effets naturels.
CERCLE
Ce cercle se manipule avec un système simple de poulie, il se soulève doucement lorsque l’on tire sur la corde passant d’un éclairage très rasant pour envahir petit à petit l’espace permettant une contemplation d’une lumière qui se couche ou qui se lève. Le contrepoids derrière le cercle permet de bloquer la corde et de maintenir l’objet dans la position souhaitée. Le luminaire s’éteint lorsque le cercle est à terre et de ce fait, on déplace progressivement la lumière de haut en bas pour qu’elle vienne s’évanouir doucement sur le sol.
AMAS
Cet objet est le résultat d’une réflexion sur la fragmentation de la lumière à travers des éléments multipliés, des cailloux, facettés pouvant imiter le charbon ou la roche volcanique. Ce «tas» fait penser à une combustion. Cet objet apparaîtrait alors comme l’origine de la lumière artificielle. La manipulation est intuitive et a quelque chose de presque primitif. Cette source ne s’éteint jamais et son rôle est simplement une présence.
CONSTRUCTION
Cet objet entremêle l’idée de mouvement de la source et l’interaction d’éléments en une construction étrange. Il est constitué de trois éléments, qui possèdent chacun une source lumineuse. L’utilisateur doit venir taper l’un des trois parallélépipèdes pour qu’il s’allume. L’objet apparaît comme une construction plus urbaine, qui ne relève plus du naturel ni du cosmique. Cet objet réunit une lumière directe, une à contre-jour et une dirigée vers le sol.