DNSEP Art 2022 : Samuel Allouche
À vrai dire, je crois qu’à la fin, ma carrière – quelle qu’elle soit –, sera dédiée à Zinédine Zidane.
Mon travail met en relief des objets ou gestes qui s’imbriquent dans un univers domestique ou sportif. Ces deux parties, objets et gestes, sont les fondamentaux d’une pratique que je décrirais comme narrative. Le développement d’un projet se déclenche chez moi par l’envie d’expérimenter des formes ou des matériaux et de les pousser dans leurs retranchements techniques. Ainsi, l’ambition de la pièce dérive souvent de l’esquisse au brouillon, voire à la rature.
J’aime l’idée d’organiser un déséquilibre dans le fonctionnement des œuvres avec l’espoir qu’elles ressemblent à des expériences, parfois accidentées.
Je veux décrire par la matière les émotions que je m’interdisais d’appréhender comme artistiques. Celles d’avant mes études, d’avant ma pratique : quand la sculpture ne prenait sens que dans un ballon flottant rebondissant sur une barre blanche pour rentrer dans les cages, puis en ressortir.